Eclipsée par l’effervescence de la préparation du démarrage de la concertation nationale, la victoire inédite de nos jeunes basketteuses et basketteurs, des héros de la Nation, est à peine visible. Alors qu’elle devrait être l’objet de fierté nationale, la prestation continentale de nos jeunes basketteurs semble reléguée au second plan ou même méconnue. Quel dommage !
Il appert de décrypter les raisons profondes de tel exploit. J’avais concocté un article faisant état de la situation critique du sport malagasy. Le pays ne récoltait que des revers aux compétitions internationales. Des ratages qui, au vu de la situation difficile au sein de laquelle le pays parait envaser, semblent inévitables. Devant ce doublé inédit, je m’étais ravisé de faire l’article risquant d’assombrir ce que sociétaires hommes et dames d’Ankoay viennent de réaliser. En fait, il faut savoir apprécier les inlassables efforts des responsables et des jeunes du pays. En attendant que l’Etat de la Refondation fasse un geste que les amoureux espèrent voir incessamment, le partenaire fidèle et infatigable du sport malagasy, l’Yas Madagascar, offre une prime exceptionnelle de 52 millions d’Ar à nos valeureux jeunes.
Quelles sont donc les clefs de la réussite ? Angelot Razafindravony, le directeur technique national de FMBB de son état est la personne la mieux indiquée pour donner un éclairage à cette historique victoire. Angelot Razafindravony retrace le long et difficile parcours qui devait aboutir à ce beau sacre. Le DTN décortique les clefs de réussite par des efforts sans le relâche de dix ans. Il a été clair qu’il n’y a pas de secret ni de miracle ! Il n’y a que du travail, du travail et rien que du travail. Si des célébrités africaines, des athlètes éthiopiennes ou kényanes, brillent sur les arènes internationales c’est grâce au travail intense. Si des équipes de football latino-américaines ou européennes raflent les coupes, il n’y a pas de miracle. Tout cela résulte d’un travail continu et sérieux. C’est ici que le bât blesse. On veut gagner un match avec un minimum d’effort, peu d’investissements. Le sport malagasy souffre de supports dans tous ses états et d’un manque de sérieux. Rien qu’à voir le grand Stade Barea. Son homologation traine à cause d’un travail bâclé. La CAF ou la FIFA ne transige point ! Le refus répété d’homologation du Stade incarne la piètre image reflétant les réalités locales.
Que le palmarès historique de nos jeunes basketteurs et basketteuses serve de bon exemple !
Ndriaianivo








